LE RAPPORT ENTRE LES PRATIQUANTS

Rapports entre les membres de la sangha :

Bien que l’on se déclare « association », le dojo n’est pas un club ; c’est la Sangha qui se réunit autour du Dharma de Bouddha.

Nos rapports doivent être autant que possible sobres, "mushotoku" : sans idée de profit personnel. Ils n'ont pas pour objet de combler sa solitude, de se faire des amis, on doit y mettre le moins de conscience personnelle possible c’est une véritable pratique.

La sobriété de l'un aide la sobriété de l'autre, la pratique de l’un aide la pratique de l’autre. Particulièrement en arrivant dans le dojo, on doit tout de suite se concentrer, calmer son esprit, créer les meilleures conditions à la pratique. Après zazen, on peut échanger plus librement.

La sangha est considérée comme un des trois trésors dans lesquels on prend refuge lors de l’ordination de bodhisattva : le Bouddha, le Dharma, la Sangha. Elle est aussi un miroir. Les rapports sont francs et naturels ; les choses doivent être dites, avec bienveillance, en y mettant le moins d'ego possible.

On s'éveille et on aide l'autre à s'éveiller